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Errances africaines
24 octobre 2008

Errances africaines

Carnet de voyage d'Oiseaux migrateurs ...


... sont le Martinet à ventre blanc ... Septembre 2008

Nous, Josiane & Jean-Claude, espérons avoir fait le tour des diverses interrogations (d'avant départ). Le véhicule est encore au garage pour une ultime révision et quelques améliorations de dernière minute.

Mais dans l'ensemble les mécaniques, humaine et matérielle, s'échauffent. Nous sommes dans les starting-blocks.

Et la carte est déjà dépliée :

Carte Afrique

Descente française :     en vrac mais par ordre chronologique ! du 02 au 08 octobre 2008

            Comme d’habitude route à notre rythme, première étape sur Blois où l’aire de camping-cars nous tend les bras en bord de Loire. Nuit un peu fraîche, un peu humide sur le matin mais c’est le voyage qui commence.

Les pauses du midi nous réchauffent avec leur lot d’images bucoliques et déjà un peu de réparation (peu importante car c’est juste une bavette AR qui a lâché). 6

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Étape suivante, le FuturoscopeFuturoscope. Peu de monde en cette arrière saison, ainsi nous avons pu faire la plupart des animations en un jour. Deux nuits au camping Le Futuriste (ouvert toute l’année et sanitaires chauffés).

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Proche de NIORT où nous rencontrons Joël TALON & Line. MERCI encore à Joël (cet amoureux de la vie et du Maroc) pour sa précieuse aide dans la réalisation du projet.

Descendons à travers le vignoble bordelais (ce sont les vendanges), puis la forêt landaise. Arrivée au pays basque sous une pluie diluvienne. Celle-ci ne nous quittera pas jusqu’au pays basque espagnol compris. Témoignage d’êtres heureux dans 100% d’humidité ….

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Espagne : du 08 au 13 octobre 2008.

Avec l’Europe, nous ne voyons plus le passage des frontières! Nous continuons toujours sous une pluie battante. Nous roulons donc vers le Sud (Pamplona, Burgos). Nous longeons El camino de Santiago (Compostelle) très emprunté. Même si de nombreux nids de cigognes sur les clochers ou pylônes électriques, témoins de migration vers la chaleur, pour l’heure ça reste bien frais.

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De plus en plus difficile de trouver des coins tranquilles pour dormir, sur cette partie ouest du pays, pourtant grands espaces agricoles ou sauvages à perte de vue, mais le tout clôturé et peu accessible. Nous trouvons quand même mais parfois assez tardivement. Le réveil est souvent rafraîchissant. Heureusement le paysage arrange tout.

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Les cheveux « en bataille » plus la gestion de l’eau vont faire qu’à un prochain petit village, le peluqueria (coiffeur) sera le bienvenu pour le look de la Titoune. Surtout ne pas s’en priver, pour 8 €. Qui a dit que les coiffeurs pour dames coûtaient cher ?

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Après Sévilla, Jerez, nous prenons (heureusement) un camping, le vent étant toujours aussi violent. Bien nous en a pris, car de minuit à 7 heures du matin, nous essuyons una tourmenta. Nous avons rarement connu autant de pluie et de vent si longtemps. Le lendemain camping en partie inondé et les informations nous diront que tout le Sud de la péninsule a été balayé. De plus nous n’aurions pas pu effectuer la traversée maritime Algéciras / Ceuta pour cause de tempête (vent force 9) et ferries immobilisés. Nous nous octroyons donc une journée repos-lavage-blogrepos-lavage-blog.

Nous arrivons dimanche 12 octobre vers midi à Algéciras (depuis Melun 2 000 Kms). En cours de route nous constatons que le « Grenelle de l’environnement » avance aussi en Espagne, exemple les champs de panneaux solaires et d’éoliennes. Et même des cigognes.

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Nous étions décidés à passer par Ceuta (enclave espagnole au Maroc), cela étant plus court (35 minutes) donc moins cher. Les prix, billets Open aller/retour s’étendant suivant les agences de 497€ à 180€. Mais….sur divers forums de « routards 4x4 » nous avions relevé les coordonnées (téléphonique +34 606 28 88 80et GPS : « N 36° 10, 80’ W 5° 26, 45’ de l’agence GUTIERREZ), qui lui nous propose une Promo en passant par Tanger, demain matin vers 11 heures, bien que le 13 octobre soit un jour férié en Espagne. C’est le marchandage qui commence pour cette heure de traversée, qui en fait nous amène directement au Maroc et au moins les papiers de douane seront simplifiés, nous l’espérons.

Nous faisons donc quelques courses encore « européennes » mais pas de laverie et nous devrions pouvoir expédier un bout du « blog » en squattant devant le Mc Do. Dans tous les cas rendez-vous en terre MOROCCO. Tiens ça rime bien avec Mc Do !

Maroc: du 13 au ??? octobre 2008

Traversée Espagne / Maroc, 1h 1/2, mer calme, même pas malades !!! Arrivée sur "Tanger la Blanche" sous le soleil 27°.

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Le contexte nous confirme vite qu'on est bien en Afrique. Les multiples discussions pour les contrôles (police & douane) durent presque deux Heures... et pas seulement pour nous, ce qui nous rassure !!!

Sortie de TANGER, nombreux contrôle vitesse à la lunette (données par le gouvernement français). Pas d'excès possible quand on est guidés par une tortue.

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Passons une nuit sur le terrain des gardes côtiers militaires car camping sauvage interdit sur les plages du Nord, pour cause de trafic d'immigration clandestine. Obtenons l'autorisation exceptionnelle pour une nuit.

Route par la côte Ouest où nous traversons des villes avec forte influence espagnole (anciennes places fortifiées et ports espagnols). Vastes étendues maraîchères, melons marocains à gogo ....

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Prix du gas-oil : 7,280 DH soit environ 0.72 €, à bon entendeur salut. Atteignons RABAT, ville de contrastes, du Palais Royal aux bidonvilles et passant par les terrains vagues avec décharges.

Comme de bien entendu, pas de camping sur Rabat, mais il nous faut quand même passer au minimum deux nuits sur place, car les visas de passage en Mauritanie s'effectuent en deux temps : dépose des demandes à l'ambassade de 9 H à 12 H et reprise le lendemain de 15 H à 16 H. Passons donc les nuits dans le quartier luxeux de la zone consulaire. Le hasard nous fait nous installer devant la maison d'un préfet de région !! contact avec ses fils pour la "Soyez les bienvenus" et prise des coordonnées téléphoniques du père qui est en poste proche du passage mauritanien.

Sommes dans le vif du sujet, côté voyage, quant aux atmosphères diverses, aux rencontres multiples et variées & au système D, y compris pour les Cyber Cafés.

Espérons récupérer les deux visas cet après-midi afin de continuer vers le sud.

Quittons donc Rabat, visas en poche. Route jusqu’à Casablanca avec sa circulation indescriptible. D’après les Marocains, « conduire à Casa est une vraie cata … ». Après une nuit mémorable de par le bruit du centre ville (en l’absence de camping, nous dormons sur une avenue), nous ne pouvons quitter la ville sans visiter la mosquée Hassan II, construite sur pilotis, les fondations étant dans la mer. Troisième plus grande mosquée du monde. Lieu incontournable.

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Incontournable également, l’amitié et l’hospitalité de Karim et Rhislaine (et leurs deux enfants), chez qui nous avons partagé le couscous du vendredi midi et la soupe marocaine dite « de fin de jeûne du Ramadan » le soir dans leur maison du bord de mer.

Pensions bien quitter Casa après ces deux jours, mais c’était sans compter sur la rencontre d’un couple de Québécois. Ils sont là pour présenter leur livre « Gabriel VEYRE, dans l’intimité du Sultan de 1901 à 1905 »

Gabriel VEYRE étant l’arrière grand-père de Monique la Québécoise. Le dit grand-père étant venu au Maroc afin de promouvoir le cinématographe des Frères LUMIERE.

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Ces moments de complicité nous ont amenés à participer, sur trois jours, à la mise en place d’une exposition photos et d’une conférence le soir dans les locaux de l’Institut français. Moments intenses dont nous nous souviendrons. Le soir venu, un petit vin blanc quotidien était de rigueur ! MERCI Jean-Paul pour ta bonne cave.

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Restons bien sûr en contact également avec les « locaux », invitation au partage de crêpes, thé, sardines écrasées et grillées (oui le tout ensemble), voir Café CHATTA.

Le tout complété par l’ambiance d’un marché.

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Continuons vers le SUD par la pittoresque route côtière, où défilent villages de pêcheurs au bord d’une mer aujourd’hui déchaînée. Imaginons les anciens navigateurs arrivant sur les dunes de ces côtes, attirés par le commerce des plumes d’autruches, sel, épices, poudre d’or, chevaux …et faisant escale, comme nous à ESSAOUIRA.

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Et de ci, de là, images insolites, mais non exhaustives de la route .....

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62 et un marocain au travail ...GERY

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Commentaires
J
merci pour ce blog!!
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